Aux Quatre Vents

Aux Quatres Vents...


Blow me in Shadow, I hate my weaknesses;
B
low me in Fire, I've so cold in my heart;
Blow me
 in Hell, I'll worst than the Evil;
Blow 
me in Pain, I've nothing more to lose;
Bl
ow me in ruins of history, I'm over for your world;
Blow m
e in Rain, I can't seem to cry for anybody;
Blow 
me in Fury, I want fight giants of my past;
Blow 
me in Hurricans, I need a empty head;
Blo
w me in Tidals waves, I've so dirty thinks;
Blow m
e in Storms, I won't become a dying;
Blow
 me in Poison, I'm so deep in your skin;

Blow me in Hate, I've your eyes in my head everywhere;
Blo
w me in Madness, I don't want a trivial life;
Blo
w me in Drunkeness, I won't see this beautiful lies;
Blow
 me in my stone heart, he have seen so much horror;
Blow m
e in the four winds, scattered on mother earth...in peace.


Ryo Stonhert

Des mots

Dans mes yeux,Un espoir,
Je 
ne sais plus,

En quoi je dois croire.
Ombr
e de moi-même,
Ombre 
dans le miroir,
J'att
rape une étoiles
Aux 
creux de mes mains,
E
lle sourit et s'enlove,
Coqu
ine, vers le creux de tes reims.
Hag
ard au coin des yeux 
Dès qu
e je la vois je me sens
Heur
eux...?
Pensée
s dérisoires et infantiles
Q
ui m'accueillent, graciles,

Vous voulez donc me rendre fou,
Me d
emandant de braver l'interdit
De me
s valeurs, de mes garde-fous.
Les m
ots me manque et si je vous le dit,
C'est 
que je n'ai plus assez de place
Sur
 le papier où j'écris.




Ryo Stonhert
Des mots

Ruines

Gaieté abimée,
S
ouvenirs craquelés,
R
uines délaissées,
 vivent encore des âmes emprisonnées.
Vies
 oubliées,
Amou
r évincés,

Murailles brisées,
O
ù s'effondrent les signes d'un lointaint passé.
Rire
s écartelés,
Ecr
its prohibés,
C
imetière enneigé,
Où 
reposent en paix d'anciens soldats bléssés.
Si
lences évidés,
D
essin nacrés,
P
ierre délavé,
 pleure sur ta tombe l'être que tu as laissé...


Ryo Stonhert


Ruines

Ce matin

J'ai vu un homme ce matin,
Il souriait 
et allait bon train,
Saut
illant dans la rue comme un gamin

Gam
in, que j'ai vu faire le con
Sur un sc
ooter débridé, il allait a fond,
Pend
ant que son ami à l'arrière montait le son

Son, de
scendu d'une fenêtre,
Douc
e cacophonie de bruit traitres,
Dont l
es paroles font rougir les prètres,

P
rètre, qui sortait de son église,
Maug
réant contre les extremistes qui le vise,
Maudissan
t les guerres qui nous brisent,

Brise
, légère, sentis dans mes cheveux,
Ond
ulant dans le ciel bleu,
E
mportant avec lui, mes sentiments douloureux,

Dou
loureux sont nos souvenir,
Qui, de bon
 matin, viennent nous assaillir,
Et dès
 le réveil nous font réfléchir,

Réflé
chir sur la hausse du prix du pain,
Qu
'un économiste accuse en vain,
Devant 
le présentateur à la télé ce matin,

J
'ai vu un homme ce matin,

Il pleurait en montant dans un train,
En laissant ce monde, qu'au fond, il aimait bien...


Ryo Stonhert


Ce matin

L'Ours noir...

Pensées griffonnées, sur un morceau de papier, pour exprimer le profond ressentiment que m'inspire cette vie.
Ce vide remplit de néa
nt, ce si étroit infini que contient toutes une pensées, soi-disant bonne ou mauvaise. Il ne fait pas bon d'être un poète neutre en notre temps, et que mes semblable si je ne suis pas seul, se font clouer au pilorie par des idiots qui diront : « oh non, c'est trop sombre pour un jeune homme de 20 ans, il faut éclaircir tout ça, mettre de la gaieté dans les mots. » et vient l'irrépressible envie de répondre : « Moi, je suis réaliste, sans alignement autres que celui d'éclaireur de l'Homme, le Lucifer des sots tels que toi, qui se croit digne de lumière alors que même ton cœur ne peut s'avouer a lui-même ses actes noirs, laisse-moi t'éclairer, dès lors, de ma sombre lumière... » Ce que je n'ose dire encore de peur que l'on m'interne, que la vérité leurs soient dévoilé, de peur d'être raillé et abandonné.
Alo
rs je joue mon personnage de jeu de rôle à merveille, le joyeux compagnon de route, celui qui va toujours bien et qui rit tout le temps... Jamais personne ne s'est posé cette si simple question... Pourquoi rit-il tant ? Quelle joie de vivre l'habite ? Aucune ! Je n'ai plus aucune joie de vivre ! Je ris pour ne pas sombre dans la masse difforme de la folle tristesse, ne pas pleure autant que mon cœur le souhaiterai, rire pour ne pas vous montrer tout ce qui me traverse. Un poète endure toute la souffrance des hommes, l'absorbe avant de la canalisée dans des mots bien choisis pour ne pas vous effrayer, de voir votre propre laideur à nue.
Mes poèmes ? Tro
p sombres ? J'en ai que faire ! Vous n'aviez qu'a être moins idiots, moins égoïstes, vous détruisez tout ce qui vous entoure et normalement devrait vous chérir.
Si je suis sombre, c'es
t pour vous éloigner de crainte d'être contaminé, alors vous m'exclurez de cette société comme un pestiféré en disant dans mon dos : « évitons ce sinistre personnage qui a des pensées trop sombre pour son âge » ce a quoi, cette fois, j'oserai dire « allez vous faire voir, osez me le dire en face que j'ouvre vos yeux aveugles sur des vérités si simples qu'elles vous font peur. Je préfère être un jeune poète qu'un joyeux jeune menteur ! ».
Dès lo
rs vous me haïrez tout en me craignant car vous saurez qu'un ange en noir vaut mieux qu'un démon blanc, sachant que vous choisirez le démon, plus éclatant, plus séduisant, vous verrez que ce jeune poète avait des raisons d'être si sombre, même pour son âge...
Quia
 nominor ater Orso, nascuntur poetae fiunt oratores !*
 

Ryo Stonhert
*Car l'on m'appelle l'Ours noir, né poète pour devenir orateur 


L'Ours noir...